. Le plus brulant d’entre eux était sans aucun doute l’expulsion des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français).

« Et le coût de la vie de Philippine, madame ? » : un échange tendu

Régulièrement, le sujet des OQTF revient sur la table. Récemment, c’est le meurtre de la jeune Philippine, une étudiante de 19 ans, qui a relancé le débat. Son corps a été retrouvé enterrée dans le bois de Boulogne, le samedi 21 septembre 2024. Le principal suspect dans cette sordide affaire est un Marocain qui faisait l’objet d’une OQTF.  Depuis plusieurs années, le Rassemblement National, et son président Jordan Bardella, souhaitent rendre systématique l’expulsion des OQTF. « Vous voulez expulser massivement, pas seulement les délinquants. Une expulsion coûte 13 800€ en moyenne. S’il y a 130 000 personnes sous OQTF à expulser, ça fait à peu près 1,8 milliard, comment vous financez ? », demande Anne-Sophie Lapix face à son invité du jour.

 

 

 

 

 

C’est la réponse de Jordan Bardella qui a créé le buzz sur les réseaux sociaux : « Et le coût de la vie de Philippine, madame ? ». La présentatrice, un peu désarçonnée, a tout de même répondu : « Le coût de la vie de Philippine, il est inestimable pour tout le monde », ce à quoi le président du RN a rétorqué : « La seule qui a été exécutée au moment où nous nous parlons, c’est Philippine ».

La mort de Philippine, un véritable choc

Le corps sans vie de Philippine a été retrouvé dans le bois de Boulogne, près de l’université où elle suivait ses cours. Le principal suspect pour ce meurtre abominable est un Marocain sous OQTF. Celui-ci a été arrêté mardi 24 septembre à Genève. Il est déjà connu de la justice puisqu’il avait commis un viol lors de son arrivée en Europe, en 2019.

Malgré la menace d’expulsion qui planait sur lui, et malgré le crime qu’il avait déjà commis, Taha O., 22 ans, n’a pas été expulsé. C’est ce qui met en colère de très nombreux Français ainsi que certains hommes politiques de droite. Les différents gouvernements d’Emmanuel Macron ont souvent été critiqués pour leur faible taux d’application des OQTF (moins de 10 %). Philippine est devenue, comme beaucoup d’autres avant elles, le symbole de cette lutte contre l’immigration illégale et la gestion des étrangers sur notre sol.